Le président du Bloc parlementaire de Nidaa Tounes à l’Assemblée des Représentants du Peuple, et bras droit d’Essebsi junior, Soufiene Toubel, ne cesse d’être pointé du doigt suite aux lourds soupçons de corruption et de malversation qui pèsent sur lui.
Faisant Partie de « la caste d’intouchables » de Hafedh Caid Essebsi et, discrètement protégé par l’ARP, le nidaiste, refuse de concéder volontairement son immunité parlementaire et préfère rester dans le déni ou recourir à la loufoque théorie du complot, alors qu’il aurait simplement pu régler toutes ces histoires devant la justice. « La propreté de ses mains » qu’il ne cesse de clamer aurait été dans ce cas, confirmée, prouvée par la justice pour le blanchir définitivement.
Néanmoins, les embûches parsemées ici et là, par certaines parties influentes et par certaines formalités juridiques font en sorte que Toubel restera toujours » intouchable« , en dépit de la demande du pôle judiciaire économique et financier à l’ARP pour la levée de son immunité parlementaire, émise depuis novembre 2017, afin qu’il puisse comparaître devant la justice.
Parmi les soupçons qui pèsent sur Toubel, c’ est d’être au centre de deux affaires de corruption: la première concerne un pot-de-vin, que le député aurait reçu d’un certain Ezzeddine Boukhari, officier retraité, appartenant aux structures de Nidaa Tounes à Sidi Bouzid. Toubel aurait reçu 10 mille DT pour intervenir auprès des autorités et « faire réussir » la fille de l’officier au concours des attachés juridiques. La deuxième affaire, concerne un « appartement« , d’une valeur de 300 mille dinars, que Toubel assure avoir acheté de l’homme d’Affaires Chafik Jarraya, alors que ses détracteurs affirment qu’il lui a été offert par l’homme d’affaires controversé.
L’affaire Boukhari a été, selon Nawaat qui cite Lazhar Akremi, « enterrée » à Sidi Bouzid compte tenu de la pression subie par l’officier de la part de Toubel et Jarraya. Ce dernier lui aurait même proposé une somme d’argent pour le faire taire.
Quant à l’ARP, des pressions auraient été également exercées par HCE pour que la demande de levée de l’immunité parlementaire du Pôle financier soit refusée.
Il est à noter que la commission de l’immunité parlementaire, a fait savoir que l’article 69 stipule que le député ne pourra pas être poursuivi en justice dans une affaire judiciaire qu’après la fin de son mandat, s’il refuse la levée de son immunité parlementaire par écrit.
Pour se défendre, Toubel s’est dit être la cible d’une campagne de dénigrement orchestrée et ce, parce qu’il fait partie des « nouvelles figures emblématiques et influentes de Nidaa Tounes« …
Mais, apparemment, il a oublié de dire qu’il doit aussi une fière chandelle à Essebsi Junior…
Affaire à suivre…