Soupçons de corruption à l’agence de Mise en Valeur du Patrimoine

Le ministre des affaires culturelles Mohamed Zine Al Abidine a adressé une mise au point à l’Assemblée des représentants du peuple quant aux soupçons de corruption consistant au détournement de ressources de l’agence  nationale de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle ainsi qu’au laxisme dont aurait fait preuve le ministère pour stopper cette hémorragie et  l’arrestation des agents impliqués dans cette affaire pour  préserver les ressources de l’agence.
Le ministre des affaires culturelle a indiqué dans la mise au point publiée  en réponse à la question du député Fethi Chamkhi, que l’agence a veillé depuis sa naissance à la création d’un service chargé de l’inspection sur terrain des musées, des sites et monuments  archéologiques rattachés à l’administration générale et indépendants du reste des structures administratives et ce à travers des visites surprise pour s’assurer du bon fonctionnement de ces instituions ainsi que pour l’élaboration de rapports portant sur les dépassements et manquements. Le ministre a précisé que 118 dépassements ont été recensés lors d’une série de visites effectuées en 2016. Il a ajouté que certains dépassements ont été classés dangereux alors que d’autres moins dangereux. Certains cadres et fonctionnaires au sein de cette agence ont été traduits devant le conseil de discipline. Ce dernier a pris les mesures nécessaires à leur encontre. Certains dossiers ont été mis entre les mains du ministère public pour prendre les mesures judiciaires nécessaires.
Mohamed Zine Al Abidine a ajouté que l’agence a entamé une série d’études techniques dans l’objectif de mettre en place une plateforme informatique dans l’ensemble des points de vente des billets d’accès aux musées et monuments. Il s’agit en outre d’une initiative dont l’objectif est d’assurer une transparence totale et  de lutter contre tous types de dépassements. Les visiteurs de ces monuments sont, quant à eux, appelés à adresser directement leurs remarques, à l’administration générale et ce par le bais de  cette plateforme. Après l’étude de ces remarques et plaintes, l’administration prendra les mesures nécessaires à l’encontre de tout contrevenant.

Related posts

Tunisie : Un nouveau projet pour mieux prévenir les épidémies

TRE : Le gouvernement prépare leur retour estival

« La Traviata » s’installe à l’Opéra de Tunis