Sousse : La saison touristique risquerait de tomber à l’eau (Vidéos)

Franchement, il n y a rien à dire. Les séquences vidéo qu’on vous propose vous en diront de tout. Il s’agit d’un crime que les responsables sont en train de commettre, non seulement à l’encontre de citoyens mais plutôt à l’encontre de leur pays. 
Bien que publiant un communiqué pour se désengager de toute responsabilité de cette catastrophe environnementale, le conseil municipal, fraîchement élu, demeure le premier responsable des conditions de vie de ses habitants qui souffrent des odeurs nauséabondes et des attaques prépondérantes des « brigades » des moustiques et insectes, proliférant essentielles dans ces eaux usées stagnantes depuis une longue période.


Le problème de l’évacuation des eaux usées persiste depuis des années dans la région de Kalaâ Kébira (Sousse), à l’instar d’ailleurs de plusieurs régions du pays. Sauf que, cette ville de plus de 55 000 habitants a une particularité. C’est que les eaux usées rassemblées au Grand Oued qui traverse le centre de la ville ainsi que les villes d'Akouda et d'Hammam-Sousse sont déversées directement dans la mer. 
Pire encore, la zone où ces eaux usées sont déversées, à savoir la plage d’Hammam-Sousse, ne figure pas, jusque-là, sur la liste des plages impropres à la baignade qui vient d’être publiée, le 9 juin, par le ministère de la Santé.
Bien au contraire, le nom de la zone en question qui est, faut-il le mentionner, adjacente aux plages de la zone touristique de de Kantaoui, l’une de plus prestigieuses destinations touristiques, est inscrit dans la liste des plages dont les eaux sont «de bonne et de très bonne qualité ». 

M.A.B.S

 

 

 

 

 

Related posts

Djerba s’engage dans un projet pionnier de valorisation des déchets

Vidéo: Quand la garde maritime sauve une tortue menacée d’extinction

Sécheresse : Comment Tataouine a retrouvé ses récoltes perdues ?