Dans la soirée du lundi 4 mai, un certain nombre d’instituteurs intérimaires ont organisé un sit-in devant le siège du commissariat régional de l’Education de Sousse où ils ont rompu le jeûne ensemble, sur place.
Ils ont également décidé de passer la nuit devant le commissariat dans un mouvement de protestation pour exprimer leur colère contre le fait qu’ils n’ont pas reçu leurs émoluments après un tas de fausses promesses qui leur ont été faites.
Ces mouvements de protestation partent dans tous les sens aux quatre coins du pays, sur fond d’affaires éhontées de corruption auxquelles sont parfois mêlés des responsables de premier plan de l’Etat.
Le climat social est très tendu en cette phase de confinement ciblé.
Les gens n’ont visiblement plus la tête aux mesures inhérentes aux indispensables mesures de protection contre le nouveau coronavirus.
La faim rend parfois les gens aveugles…
H.A.