Le secteur de la pêche a connu en 2014 une stagnation relative puisque la production n’a progressé que de 2% pour atteindre 125.000 tonnes.
Les exportations sont restées stables soit 21.000 tonnes, même si le montant a augmenté de 11%, pour atteindre 318 MD, ce qui traduit plus la baisse de parité du dinar qu’une meilleure valorisation du produit. Ce qui est surprenant, c’est que les importations ont dépassé 38.000 tonnes pour un montant de 124 MD.
Il faut dire que les fonds marins sont souvent surexploités par les chalutiers, ce qui a appauvri la production de poisson et entrainé le repos biologique dans certaines zones avec dédommagement des pêcheurs. Le problème perdure depuis plus de dix ans sans solution. La pollution au phosphogypse a certes détérioré les fonds marins à Sfax et Gabès. Ce qui est également inattendu, c’est que même les bassins d’aquaculture ont vu leur production régresser : 11962 tonnes en 2013 contre seulement 11246 tonnes en 2014 sans raison apparente.
Ridha Lahmar