La STEG n’arrive pas malgré ses tentatives, à maîtriser la montée en puissance des impayés.
En effet, les impayés ont atteint fin mars, 733 millions de dinars alors qu’un an auparavant elles n’étaient que de 636 MD, selon les déclarations du responsable du recouvrement à la compagnie nationale.
Ce sont les particuliers qui constituent la majorité des mauvais payeurs avec 52% de l’ensemble soit 382 MD, alors que le secteur public représente 36% (ministères et administrations).
Les municipalités doivent à la STEG 65 MD, alors qu’elles disposent d’un budget et de subventions émanant du ministère de l’Intérieur.
Les sociétés nationales et les offices ont également leur part de responsabilité dans les impayés avec 90 MD.
Il est évident que la STEG ne peut continuer à fonctionner normalement, si elle doit emprunter aux banques et payer des frais financiers élevés, alors que ses clients sont débiteurs pour des sommes folles. Une politique active de recouvrement s’impose vis-à-vis des institutions publiques afin d’éviter à la STEG des difficultés financières qui seraient catastrophiques pour l’ensemble du pays.