Après que le groupe automobile ait exprimé son mécontentement envers les gouvernements italien et espagnol, le Maroc pourrait devenir le nouveau centre de production de voitures électriques de Stellantis. Le torchon brûle entre Stellantis et l’Italie. Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a accusé le gouvernement italien de ne pas soutenir financièrement les usines du groupe dans le pays, ce qui a conduit à des critiques acerbes de la part de la Première ministre Giorgia Meloni. Le Maroc, en revanche, offre des conditions plus attractives, avec une zone franche, des allégements fiscaux et une main-d’œuvre à faible coût.
L’Espagne n’est pas épargnée par les critiques de Tavares. Le groupe a accusé le gouvernement espagnol d’avoir ignoré ses demandes de soutien pour la création d’une usine de batteries à Saragosse. Le Maroc, terre d’accueil pour l’industrie automobile électrique ? Le Royaume chérifien s’est positionné comme un hub attractif pour les constructeurs automobiles, notamment pour la production de véhicules électriques. Le gouvernement marocain offre un soutien financier et des incitations fiscales pour encourager l’investissement dans ce secteur en plein essor.
L’avenir de Stellantis en Europe est incertain. Le groupe pourrait se tourner vers le Maroc pour doubler sa production de voitures électriques, ce qui pourrait avoir des implications importantes pour l’industrie automobile européenne.
Reste à savoir si les gouvernements italien et espagnol réagiront aux critiques de Tavares et mettront en place des mesures pour soutenir Stellantis. La décision de Stellantis aura un impact majeur sur l’avenir de l’industrie automobile en Europe et au Maroc.