Saïd Aïdi, ministre de la santé publique ayant pris son courage à deux mains pour rendre publique la liste des cliniques privées impliquées dans l’implantation des « stents périmés » sur des malades, et de nouveaux rebondissements marquent ce scandale médical. L’affaire n’a pas cessé d’alimenter discussions et débats chez les Tunisiens et surtout chez les férus de polémiques.
Aïdi en a rajoute, ce matin sur la radio nationale, en dévoilant qu’il subissait de fortes pressions, et même des menaces de la part des « ‘lobbys » pour l’empêcher de rendre publique cette liste.
Le ministre n’a malheureusement pas explicitement désigné ces lobbys se contentant de considérer que la publication de cette liste est une sanction qui va servir d’exemple. Selon Aïdi on n’a pas le droit de jouer avec la santé du citoyen.
Les quatorze cliniques et les 49 médecins impliqués ne sont, en fait, que l’arbre qui cache la forêt.
Alors qui se cache réellement derrière cette affaire ? Faut-il croire que la mafia politico-financière qui s’est emparée et sévit dans plusieurs secteurs, s’est appropriée également le secteur de la santé ? C’est grave et Aïdi doit aller encore plus loin pour les démasquer. Pas besoin de courage pour cela. C’est une question de principe, d’éthique et de déontologie et plus encore cela relève du patriotisme.
Oui Monsieur le Ministre, vous avez raison de dire qu’« on ne badine pas avec la santé du Tunisien ». Faites-en votre credo. Vous en avez déjà donné la preuve dans d’autres affaires vous revenant de droit, même si vous êtes « sur le départ » !!??
Cela entrera également dans le cadre de la lutte des tunisiens contre ces lobbys nés de cette mafia politico-financière qui a mis la main sur tous les secteurs névralgiques, notamment les médias. Veillons à ce que, du moins, notre santé soit préservée… en attendant des jours meilleurs.