Rasmus Paludan, il faut retenir ce nom. Il ne s’agit ni d’une star de cinéma ni d’un grand footballeur ni même d’un célèbre penseur ou chercheur. Cet énergumène n’est qu’un chef de parti extrémiste danois baptisé Stram Kurs (« Ligne Dure »). Issu du pays de la première controverse sur les caricatures du Prophète Mohamed, en 2005, cet islamophobe vient de bruler en public, hier 12 mai, dans plusieurs régions suédoises, des copies du Saint Coran. Cet acte de provocation ignoble et lâche commis dans des quartiers à forte population musulmane par cet avocat de formation, possédant la double nationalité danoise et suédoise, se répète pour la énième fois. Le dernier en date est survenu, comme cité précédemment, dans les régions de Frölunda, Boras et Trollhättan de la province de Västergötland (sud-ouest) et risquait de se solder par des actes de violences, pareils à celles survenus le mois dernier. En effet, de nombreuses contre-manifestations ont éclaté en mois d’avril (qui coïncidé avec le ramadan) en réponse à ce leader d’extrême droite qui s’est adonné à des actes de provocation depuis 2017. Le bilan était lourd, attendu que le nombre de blessés a atteint 40 personnes dont 26 policiers et 14 manifestants, ainsi qu’une vingtaine de voitures de police détruites. Chassé de plusieurs pays en raison de ses positions extrêmes dont notamment la France où il avait été arrêté et extradé il y a presque deux ans, cet éventuel futur candidat aux élections législatives (en Suède en septembre prochain), fait de ces actes une marque de fabrique.
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