Suicide : Savoir écouter le silence d’un jeune…

L’année 2014 a enregistré un taux de suicide de 3.4% par 100.000 habitants dont 13% parmi les jeunes âgés de moins de 18 ans. Le suicide n’étant plus une question taboue, le recenser peut aider à lutter contre ce phénomène. Par contre en parler, peut être une arme à double tranchant et produire l’effet contraire. La banalisation du suicide peut avoir de graves conséquences, selon Dr. Charfi, pédopsychiatre et présidente de la commission de prévention contre le suicide.

Se suicider est le résultat d’un véritable rejet de la vie et c’est aussi l’expression d’une réelle envie d’en finir avec soi-même. Les moyens utilisés sont souvent violents ayant un effet immédiat : noyade, pendaison, immolation, se couper les veines, se jeter devant un moyen de transport (…). Tenter de se suicider, sans réussir, exprime par contre la volonté de lancer un appel, ou de faire un chantage affectif. Ainsi, échouer dans sa tentative de suicide n’est au fond qu’une réussite à faire parvenir sa voix, à exprimer sa souffrance, à attirer l’attention sur son mal-être et à communiquer, autrement que par les paroles, ce que l’on ressent.

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