Un violent accrochage a eu lieu dans la soirée de jeudi 25 octobre 2018, entre la présidente du parti Destourien libre (PDL), Abir Moussi et le chroniqueur, Mohamed Boughalleb, sur le plateau de « Rendez-vous 9″ sur la chaîne Attessia. La dispute a pris un tournant assez violent se transformant en échange d’insultes.
Le soir même et après la fin de l’émission, la politicienne a organisé un sit-in avec des militants de son parti devant le siège de la chaîne. Moussi s’est mobilisée à tous les niveaux pour dénoncer les propos diffamatoires de Boughalleb.
» Jeudi 25 octobre 2018, est un jeudi noir dans l’histoire des médias tunisiens. Un journaliste s’acharne contre la présidente d’un parti politique en lui disant: « si tu rajoutes un mot, tu verras ce que je ferai…tu es la dernière personne à parler d’honneur…Il a vite eu recours à la violence quand il n’a pas d’arguments. On m’a humiliée. On a porté atteinte à ma dignité en tant que femme tunisienne qui fait de la politique en cette ère d’hypocrisie et d’effritement. Je ne céderai pas car je porte la cause de ma patrie. La lutte continue…« a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
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Intervenant ce vendredi matin 26 octobre 2018, sur les ondes de Shems Fm, la présidente de PDL a tiré à boulets rouges sur la présidente de l’IVD, Sihem Ben Sedrine qui a prétendu que Moussi s’acharne contre son Instance parce qu’elle est concernée par la justice transitionnelle. « Qu’attend Ben Sedrine pour me poursuivre en justice si elle détient des preuves contre moi. Elle croit que toutes les personnes ayant travaillé sous l’ancien régime sont forcément concernées par la justice transitionnelle. Cette femme n’est qu’un pion de parties étrangères. Elle sert les intérêts de ces parties qui lui ont d’ailleurs versé 3 milliards pour organiser sa conférence du 3 novembre« .