L’Observatoire syrien des droits de l’Homme ( OSDH) a fait savoir mardi 4 avril que 58 civils dont 11 enfants ont été tués dans une frappe aérienne qui a émis du « gaz toxique », dans une ville du nord-ouest de la Syrie, tenue par les rebelles. Les auteurs de cette attaque chimique n’ont pas été identifiés jusqu’à présent. L’opposition syrienne a accusé Bachar Al Assad. Ce dernier a démenti auprès de l’agence Reuters, d’avoir été à l’origine de cette attaque. De son côté, la Russie a également nié son implication dans cette frappe. «aucune frappe aérienne n’a été menée par l’aviation russe dans les environs de Khan Cheikhoun dans la province d’Idleb» annonce le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou. Les premières réactions internationales à cette frappe chimique viennent de la France. Paris a appelé à une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU et a réclamé l’ouverture immédiate d’une enquête sur « cet acte ignoble ».