Des experts de l’ONU ont affirmé que le régime de Damas a eu recours à l’arme chimique contre le peuple à trois reprises, en 2014 et 2015. La dernière attaque, selon le rapport de l’ONU, a été perpétrée par l’armée syrienne dans la localité de Qmenas, au Nord-Ouest de la Syrie, le 16 mars 2016.
« Nous condamnons dans les termes les plus forts le mépris du régime pour les normes internationales, établies de longue date, concernant l’utilisation des armes chimiques. », a déclaré le porte-parole du Conseil de Sécurité Nationale de la Maison Blanche, Ned Price.
Dans ce contexte, le soutien militaire et économique apporté par la Russie à son allié Bachar Al-Assad a été violemment critiqué par Price. « Ce soutien permet au régime de poursuivre ses opérations contre son propre peuple », a-t-il déclaré.
Soulignons que Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires Étrangères, a appelé l’ONU à adopter une résolution interdisant le recours aux armes chimiques en Syrie, tout en condamnant les auteurs de tels actes qu’il a qualifié « d’inhumains ».
Difficile de voir une telle résolution adoptée au Conseil de Sécurité, sachant que la Russie, fidèle allié d’Assad, y opposerait certainement son veto en tant que membre permanentant de l’institution onusienne. Rappelons que la Russie a même mis en doute les conclusions du rapport sur les armes chimiques. Elle a estimé qu’elles n’apportaient pas de preuves concluantes permettant de recourir à des sanctions.
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