Après avoir annoncé l’échec des négociations avec le gouvernement et le maintien de la grève de ce jeudi 22 novembre, Noureddine Taboubi a haussé le ton pour brandir la menace de nouvelles formes de contestation.
Taboubi a déclaré ce mardi que la centrale syndicale a fermé définitivement toutes les portes des négociations avec le gouvernement après l’échec de sa rencontre avec Chahed.
Le secrétaire générale de la centrale syndicale a précisé, à la fin de la réunion du bureau exécutif de l’UGTT, dans une déclaration aux médias, qu’il avait eu une rencontre avec le chef du gouvernement pour trouver des solutions aux revendications des employés du secteur de la fonction publique mais que les deux parties ne sont pas parvenues à un accord.
« Le bureau exécutif va convoquer une commission administrative, au courant de la semaine pour adopter toutes les formes d’escalade de contestation pour défendre les intérêts des agents de la fonction publique afin d’améliorer leur pouvoir d’achat.
Taboubi a fait savoir que le gouvernement n’a présenté aucune nouvelle proposition concernant le taux d’augmentation des salaires de la fonction publique dans le cadre des négociations sociales regrettant, selon ses dires, que » la décision d’activation de l’augmentation des salaires de la fonction publique n’est plus une décision souveraine, nationale, mais qu’elle nécessite le feu vert de l’étranger » par allusion au FMI.
Il faut rappeler que Noureddine Taboubi et les dirigeants de la centrale syndicale affirment depuis un certain temps que la solution à la crise entre le gouvernement et l’UGTT n’est pas entre les mains de Youssef Chahed mais dépend de la bonne grâce des bailleurs de fonds.
Pour sa part, Sami Tahri, porte parole de la centrale syndicale, s’est également prononcé sur l’échec annoncé par Taboubi pour confirmer qu’il n’y aura plus de retour à la table des négociations et ce rien que le temps ne le permettra pas. Mercredi, selon lui, sera une journée consacrée à la mobilisation pour la grève. Il a souligné que la grève sera présentielle et sera clôturée par un rassemblement devant le parlement qui sera dirigé par le bureau exécutif et à sa tête le secrétaire général.
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