Le secrétaire général de la centrale syndicale persiste et signe. Il continue à affirmer que s’il n’ya pas d’accord avec le gouvernement sur les revendications du secteur de la fonction publique, c’est parce que la décision ne dépend pas du chef du gouvernement.
Parlant de l’échec de sa rencontre avec Youssef Chahed à ce propos, il affirme que « les décisions en Tunisie ne sont pas prises par le gouvernement, elles sont dictées de l’étranger (par référence au FMI) et de l’extérieur du pays ». C’est ainsi qu’il a expliqué l’absence d’accord à propos de la grève dans la fonction publique décidée pour le 22 du mois en cours.
Taboubi renouvellera, à l’occasion, que la centrale syndicale ne décide pas les grèves rien que pour la grève mais qu’elle y est poussée en raison de la détérioration, jamais connue auparavant, du pouvoir d’achat des citoyens.
Taboubi a annoncé que le secteur public va se solidariser avec le secteur de la fonction publique pour la réalisation de ses revendications, mettant en garde que d’autres formes seront adoptées au cas où aucun accord n’est trouvé avec le gouvernement.
« La décision est aujourd’hui entre les mains de certains pays européens membres du conseil d’administration du Fond Monétaire International qui domine les structures de l’Etat et la décision en Tunisie », a-t-il conclu.