A l’occasion de son déplacement ce mardi à Hammamet où il a présidé l’ouverture des travaux de la fédération générale de l’Information, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs tunisiens, Noureddine Taboubi a estimé dans une déclaration à l’agence TAP relayée par Diwan FM que le mieux serait aujourd’hui pour le peuple tunisien d’aller vers des élections anticipées et de rendre la charge à son propriétaire, soit le peuple, et ce compte tenu du contexte politique hyper-tendu.
« A la lumière de la démagogie prédominante et des contradictions que nous voyons aujourd’hui, il serait plus utile s’il y a un réel désir de réforme que ceux qui appellent au changement politique entament une réforme du droit électoral, mettent en place une cour constitutionnelle et se mettent d’accord sur la meilleure chose pour la Tunisie qui est de rendre la charge à ses propriétaires (le peuple) et d’aller vers des élections anticipées », a-t-il dit.
Taboubi a ajouté « qu’avec cette scène politique, sociale et économique et ses tensions, nous n’irons pas loin, et il vaut mieux parvenir à un accord entre toutes les composantes politiques pour aller aux élections, et que chacun rivalise avec autrui ».
Il a mis en exergue le fait que l’UGTT soutient le nouveau projet de la HAICA (Haute autorité indépendante de lma communication audiovisuelle) à la formulation duquel les représentants de la société civile et ceux du secteur ont participé, car il garantit l’indépendance des institutions médiatiques et empêche la domination des lobbies de l’argent corrompu ou le contrôle des partis politiques sur les médias en exploitant la publicité publique, soulignant que les médias représentent la première autorité au stade de la transition démocratique au vu de son rôle dans la prise de conscience et de la révélation des faits.
* »Il n’y aura pas cession des entreprises publiques »
Le SG de l’UGTT a appelé à la nécessité d’accélérer la promulgation d’une loi garantissant une distribution équitable de la publicité publique et garantissant l’indépendance de la ligne éditoriale des institutions médiatiques, rappelant qu’il est déraisonnable de garder le silence sur l’emploi précaire des journalistes.
« Il n’est pas possible de construire une démocratie sans des médias libres et intègres lesquels ne peuvent pas être construits avec les formes d’emploi précaire qui existent aujourd’hui », a martelé Noureddine Taboubi qui conclut en soulignant « qu’il n’y aura pas, coûte que coûte cession d’entreprises publiques, et ce d’autant plus que le syndicat est ouvert à la réforme et est capable de réformer et de développer des entreprises fragilisées sciemment afin qu’elles soient faciles à céder ».
« Il n’est pas possible de construire une démocratie sans des médias libres et intègres lesquels ne peuvent pas être construits avec les formes d’emploi précaire qui existent aujourd’hui », a martelé Noureddine Taboubi qui conclut en soulignant « qu’il n’y aura pas, coûte que coûte cession d’entreprises publiques, et ce d’autant plus que le syndicat est ouvert à la réforme et est capable de réformer et de développer des entreprises fragilisées sciemment afin qu’elles soient faciles à céder ».
H.A