Le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, est revenu ce jeudi 22 février sur la manifestation programmée pour le 2 mars sur la place de la Kasbah. Dans ce contexte, Taboubi a affirmé que la centrale syndicale appelle à l’ouverture du dialogue social en tant que symbole de progrès pour les sociétés et du respect du droit syndical. Il a considéré que le droit syndical est désormais pris pour cible rappelant à cet effet que de nombreux syndicalistes font face à des poursuites judiciaires.
Taboubi qui s’exprimait au micro de Jawhara Fm en marge de l’ouverture des travaux du congrès des comités de la femme et de la jeunesse de Fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la chimie (FATPMC) a considéré que l’opportunité du 25 juillet commence à s’évaporer en raison de l’absence d’une volonté réelle pour la développer. « Nous vivons dans un climat de turbulences », a-t-il lancé.
Taboubi a ajouté que compte tenu de la situation économique difficile que traverse le pays et pour éviter les accusations portées à l’encontre des syndicalistes, accusés d’entraver la production lors des grèves, la centrale syndicale a choisi d’organiser la manifestation un samedi soit un jour de repos. Il a précisé que l’objectif est d’exprimer le rejet du blocage du dialogue social que l’UGTT considère comme un acquis inaliénable. Le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail a souligné la nécessité pour la Tunisie de « créer un climat favorable à tous les niveaux et de stimuler l’investissement et de faire plus d’efforts.