L’absence de transparence laisse libre cours à toutes sortes de supputations et d’interprétations pouvant porter des préjudices ‘inqualifiables.
C’est le cas de la vague de rumeurs qui a suivi la récente visite de Kaïs Saïed à la BNA. Une visite à travers laquelle, Saïed a voulu faire le point sur certains dépassements enregistrés dans la gestion de la banque.
Et comme c’est de coutume dans ce genre de cas, le président de la République a parlé de plusieurs défaillances et formulé plusieurs accusations contre de nombreuses personnes, dont un journaliste, et nombre d’entreprises qui auraient contracté des crédits sans présenter de garanties.
Ces accusations ne sont pas loin de nous rappeler le brûlant dossier de la « défunte » BFT et la liste des crédits sans garanties délivrés et dont le remboursement aurait évité à l’Etat tunisien le bourbier dans lequel il se trouve au tribunal arbitral international.
Revenons à cette série de rumeurs qui a suivi cette visite au cours de laquelle Saïed s’est abstenu de citer un quelconque nom. Une des victimes, Taïeb Zahar, PDG du groupe Réalités a et président de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux.
Zahar a été cité dans certaines pages se référant à un post dont le signataire est connu pour la fabrication de toutes sortes de fausses informations et qui, d’ailleurs, ne finit pas d’avoir des démêlés avec la justice pour diffamation, invectives et atteinte à la dignité des personnes. D’ailleurs, sa réputation, « mauvaise« , a été bâtie sur la diffusion de fake news, de chantage et d’extorsion de fonds des hommes d’affaires, pratiques qui tombent sous la coupe de la loi. L’auteur de ce post traîne des centaines d’affaires en justice dont il s’en est toujours sorti pour des raisons obscures dont l’une avait été déposée par Taïeb Zahar en tant que président de la Fédération Tunisienne des Directeurs de Journaux, Chaouki Tabib alors président de l’INLUCC et Néji Bghouri président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens. A noter que ce personnage est passé par la case prison pour ce genre de méfaits. Nous n’en dirons pas plus.
Taïeb Zahar a démenti par voie de presse qu’il n’est en aucun cas concerné par cette affaire.
« Je n’ai rien à voir avec les crédits sans garanties », a-t-il déclaré.
Pour info, la grande surprise est que notre personnage, s’armant de courage mais surtout craignant de nouvelles poursuites judiciaires a tout bonnement supprimé son post. No comment.
Dans une précision à l’intention de l’opinion publique, publiée sur sa page facebook, Taïeb Zahar a fait savoir « Suite à la campagne de dénigrement dont je fais l’objet, je tiens à préciser que je n’ai jamais eu de crédit sans garantie ni de La BNA ni d’aucune autre banque la propagation de fausses rumeurs est devenue monnaie courante de nos jours, mais cela ne peut pas m’atteindre. J’ai identifié ceux qui sont à l’origine de cette odieuse cabale et également de ceux qui l’ont relayé sur les réseaux sociaux ils vont très bientôt répondre de leur acte devant la justice ».
Un avertissement à tous ceux qui se sont amusés à dénigrer, sans fondement ni vérification, sa personne.
A bon entendeur…