Selon le ministre-conseiller auprès du Chef du gouvernement chargé des grandes réformes, Taoufik Rajhi, le Fonds Monétaire International (FMI) n’a imposé aucune directive à la Tunisie. « Il ne l’a pas fait, il ne le fait pas et il ne le fera pas », a-t-il assuré devant les députés ce mardi 27 novembre 2018 lors d’une séance d’audition à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Le ministre-conseiller a même assuré que c’est plutôt la Tunisie qui impose ses règles au FMI. « C’est nous qui avons mis en place des directives concernant plusieurs points, dont certains n’ont pas plu à l’institution financière », a-t-il ajouté. Taoufik Rajhi a affirmé que les réformes engagées par la Tunisie sont nationales. C’est le gouvernement, dit-il, qui a proposé la retraite anticipée et non le FMI. C’est également l’Exécutif, selon le ministre-conseiller, qui a proposé la réforme des caisses sociale et des entreprises publiques, et d’ajouter : « On n’a jamais vu le FMI s’installer dans des pays qui n’engagent pas de réformes. Or, la Tunisie l’a fait ».
Rappelons que le gouvernement a été plus d’une fois critiqué sur les accords conclus avec le FMI, que ce soit par l’opposition ou par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), les deux considérant que le gouvernement a « vendu » le pays et qu’il « se plie aux ordres de Christine Lagarde », DG de l’institution mondiale.
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