La justice française vient de se prononcer en faveur de Quinta Communications, filiale française du Groupe dirigé par Tarak Ben Ammar contre un cabinet d’avocats représentant l’une des autorités Libyennes. En mai 2009, la Libyan Investment Authority (LIA) est devenue actionnaire et participe à hauteur de 10% du capital de la société Quinta Communications. Ces fonds ont servi selon le communiqué de presse publié par la filiale française, « à financer des projets cinématographiques visant à promouvoir l’image du monde arabo-musulman. Plusieurs films, tels que « Or Noir », « Miral », « Hors La Loi », « Ce que le jour doit à la nuit », ont été tournés. Près de 5 ans plus tard, ce cabinet d’avocats représentant l’une des autorités Libyennes, a intenté une action en justice devant le Tribunal de Commerce de Paris afin d’annuler la participation de LIA au capital de Quinta Communications et de restituer la somme de 19 millions d’euros qu’elle avait versée, sous prétexte que la transaction avait été frauduleuse. Le Tribunal a en outre condamné la partie Libyenne à payer la somme de 90.000 euros à titre de dommages et intérêts pour le caractère abusif de ses demandes.