Au fil des plénières, les députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ont su « se distinguer » par leurs comportements et leurs agissements. Chaque jour, chaque soirée, chaque séance apportent leur lot d’altercations verbales. La dernière en date était celle qui avait opposé la présidente du groupe parlementaire du Parti Destourien Libre (PDL), Abri Moussi, à la députée d’Echâab, Leila Haddad. Certains diraient que c’est la démocratie, que c’est la liberté. Mais il s’agit, en fait, d’une très mauvaise compréhension de ces concepts. La liberté implique la responsabilité, le respect de soi et des électeurs, et non le droit d’offrir un désolant spectacle, loin des débats d’idées et des programmes.
Bref ! Sans transition : intervenant sur Hannibal TV dans la soirée du mercredi 4 mars 2020, le Deuxième vice-président de l’ARP, Tarak Fetiti, a été interpellé sur la dernière débâcle qui a eu lieu sous la coupole de l’ARP. Il n’est pas allé par quatre chemins : « les différends observés à l’hémicycle ne servent en rien les intérêts du peuple », a-t-il déclaré. Dans ce contexte, il a appelé ses collègues à rationaliser leurs actes, tout en acceptant les différends qui les opposent. « Il ne faut pas oublier que nous devons travailler pour la Tunisie et pour le peuple tunisien », a-t-il ajouté.
D’un autre côté, il a souligné l’importance de la diffusion en direct des séances plénières. Ainsi, poursuit le Deuxième vice-président de l’ARP, le tunisien pourra observer le déroulement des séances, et ce quoiqu’il se passe, et d’affirmer : « certains partis politiques ont construit leurs programmes pour les législatives sur la base du rejet de l’autre« . Parle-t-il du parti d’Abir Moussi ? C’est possible.
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