Lors de son allocution dans le cadre du forum international de Réalités, Tarek Cherif, président de la Confédération nationale des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), a affirmé que la Tunisie connait actuellement des difficultés sur tous les plans et qu’il est grand temps d’envisager des réformes économiques et sociales majeures.
« Il y a des réformes très urgentes qui doivent être effectuées sur plusieurs plans. A titre d’exemple il faut envisager des réformes dans le secteur des affaires, le système éducatif ainsi que dans le secteur de la santé publique » a-t-il affirmé.
Il a dans ce contexte appelé les autorités à appliquer la loi de façon rigoureuse en vue de garantir un bon climat d’investissement.
« On ne peut pas avoir une croissance sans investissements… et on ne peut pas attirer les investisseurs étrangers sans garantir leur sécurité « . a-t-il lancé. Et d’ajouter: la sécurité de l’investisseur réside tout d’abord dans l’amélioration de l’application de la loi. L’absence d’une application rigoureuse de la loi aura systématiquement de mauvaises répercussions sur l’environnement des affaires ».
Tarek Cherif a également appelé à envisager des réformes dans le système judiciaire ainsi que dans le système éducatif .
Il considère que les salaires des juges et des enseignants doivent être revus à la hausse. D’après lui, un juge mal payé est susceptible de devenir un juge corrompu. De même, un enseignant mal payé ne pourra jamais être un bon professeur.
Par ailleurs, Tarek cherif a appelé le gouvernement à mettre en place une nouvelle stratégie de communication plus efficace . « Dans les médias, on parle de tout sauf de l’avenir de ce pays. Il est primordial d’adopter un discours clair et une vision globale. »