La deuxième demande de mise en liberté de l’islamologue, Tariq Ramadan, a été rejetée par la Cour d’appel de Paris ce mercredi 9 août. Soupçonné de viol, il est en détention provisoire depuis six mois.
Pour son avocat, Emmanuel Marsigny, « les juges ont refusé cette mise en liberté de la défaillance opportune de la partie civile, qui agit délibérément pour maintenir artificiellement un motif de détention« .
Le fait qu’il sera confronté à une deuxième accusatrice le 18 septembre prochain a constitué une justification des trois juges d’instruction de leur prise de décision. « Rendez-vous le 18 septembre, sauf si la partie civile se dérobe encore« , a réagit son avocat.
Suite à son état de santé et à la mise à mal des accusation de viol de la première plaignante, Henda Ayari, la défense de Tariq Ramadan a proposé la remise de son passeport suisse ainsi que le versement d’une caution de 300 000 euros.
Il fait aussi l’objet de deux autres plaintes.L’islamologue est actuellement incarcéré à Fresnes en Val-de-Marne.