Dans le désert aride du sud de la Tunisie, les agriculteurs ont trouvé une alternative pour lutter contre la persistance de la sécheresse. Alors que les précipitations se font de plus en plus rares, les terres de Tataouine se transforment en un havre de verdure grâce à l’émergence des cultures résistantes à la sécheresse.
Actuellement, Tataouine compte 43 zones de cultures résistantes à la sécheresse, couvrant environ 9.762 hectares. Parmi celles-ci, on dénombre 4.587 hectares appartenant à l’État comptant près de 75 puits profonds, ainsi que 5.175 hectares affiliés à des domaines privés abritant 2 570 puits. Plus de deux mille agriculteurs bénéficient de ces terres, gérées par près de 50 coopératives de développement.
L’olivier résistant à la sécheresse est devenu l’une des cultures phares de la région, en se chiffrant à plus de 1,65 million oliviers, dont 535 mille sont de variétés résistantes à la sécheresse, soit environ 30 % du total. Les prochaines saisons devraient voir une augmentation progressive de la production d’huile d’olive, car 65 % des jeunes oliviers résistants atteindront bientôt l’âge de la production.
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