Selon certaines informations, des sit-inneurs du Kamour ont tenté, ce samedi 20 mai 2017, de bloquer la pompe à gaz d’une entreprise se trouvant dans la région. Un fait qui a obligé l’Armée Nationale a des tirs de sommation pour dissuader les sit-inneurs. La cacophonie était à son comble.
Tarak Haddad, porte-parole de la coordination des sit-inneurs, déclare à Réalités Online que les sit-inneurs n’ont pas forcé le passage. « Ils ont réclamé l’intervention d’un ingénieur afin de fermer la pompe à gaz », précise-t-il. Mais pour quelle raison ? « Faire entendre nos revendications toujours insatisfaites », dit-il, avec colère.
Des déclarations qui laissent perplexe, sachant que le gouvernement d’union nationale a formulé des propositions plus que convenables, compte tenu de la dure conjoncture, pour faire taire la colère des sit-inneurs en action depuis plus d’un mois à présent.
Après lui avoir rappelé les propositions de l’Exécutif, Tarak Hadad a livré sa « version des faits » : « On nous a proposé 500 emplois dans l’immédiat et 500 autres à la fin de l’année. Nous réclamons 1500 emplois dans les entreprises pétrolières, 3000 autres dans la société environnementale et 100 milliards de dinars pour alimenter le fonds de soutien au développement », martèle-t-il encore, avec autant de colère, avant de mettre fin à la communication.
Difficile de comprendre un tel comportement, encore moins la volonté de tout faire bloquer malgré les dernières annonces du gouvernement. Pour résumer : ce dernier a proposé, le 15 mai 2017, la création de 2000 emplois : 1000 ouvriers dans la société environnementale au titre de l’année 2017 et 1 000 autre au titre de l’année 2018.
Une prime annuelle sera, par ailleurs, distribuée par les entreprises pétrolières au profit de Tataouine, et c’est sans compter le fonds de soutien au développement, avec son enveloppe de 50 millions de dinars… Revendiquer ses droits est un droit fondamental, certes, mais une telle fureur demeure indéchiffrable et elle frôle la vanité…