La ville de Tataouine a enregistré jeudi 28 mai une nouvelle vague de protestations parmi les jeunes de la région pour revendiquer le droit à l’emploi et au développement, après que la ville ait enregistré ces derniers mois un calme relatif en raison du confinement global instauré depuis la mi-mars dernier.
La Coordination d’Al Kamour a appelé à cette manifestation qui s’est déroulée jeudi matin à la Place du Peuple à Tataouine pour exiger la mise en œuvre de l’accord d’Al Kamour signé le 16 juin 2017.
Les sit-inneurs ont ensuite procédé à l’installation d’une tente en pleine route principale, au croisement du café Ennour, comme l’illustre la photo, et bloqué les camions appartenant aux sociétés pétrolières.
« Nos revendications consistent à engager 1500 demandeurs d’emploi dans les sociétés pétrolières, et 500 autres dans les sociétés de jardinage, assure Tarek Haddad, porte-parole de la Coordination. Un montant de 80 millions de dinars a été généré chaque année par l’exploitation pétrolière, mais il n’a pas profité à la région qui déplore toujours des coupures récurrentes de l’eau. Les autorités se moquent des gens en violant un accord signé il y a déjà trois ans. Chaque fois, on nous promet plein de choses, mais on ne tient pas ces promesses ».
H.A.