Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a catégoriquement rejeté les accusations portées par les médias américains, notamment CNN, concernant une prétendue implication de l’Iran dans la tentative d’assassinat contre l’ancien président américain Donald Trump. Ces accusations sont qualifiées par Téhéran de manœuvres politiques malveillantes visant à ternir l’image de la République islamique.
L’incident en question s’est produit le 14 juillet lors d’un discours de Trump à un rassemblement en Pennsylvanie. Alors qu’il s’adressait à ses partisans, une détonation a retenti, laissant Trump blessé à la tête. Les services de sécurité ont rapidement réagi, évacuant l’ancien président du podium. Trump a été immédiatement transporté dans un centre médical local pour des examens complémentaires. Son équipe de campagne a rapidement rassuré ses partisans en confirmant qu’il se portait bien.
Dans ce contexte tendu, Nasser Kanaani a déclaré que l’Iran envisageait de poursuivre Donald Trump en justice pour son rôle dans l’assassinat du général Qassem Soleimani en janvier 2020. Soleimani, considéré comme un héros national en Iran, a été tué lors d’une frappe aérienne américaine à Bagdad, un événement qui a considérablement exacerbé les tensions entre les deux pays.
L’Iran continue de nier toute implication dans la tentative d’assassinat contre Trump, dénonçant les accusations comme infondées et motivées par des intentions politiques. Cette affaire, qui mêle des enjeux de politique intérieure américaine et des relations internationales déjà complexes, continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter de vives réactions.
En attendant, les partisans de Trump restent mobilisés, tandis que les autorités américaines poursuivent leurs investigations pour éclaircir les circonstances de cette attaque et en déterminer les instigateurs.