Un adolescent érythréen de 15 ans a tenté de mettre fin à sa vie. Il s’est coupé les veines dans le centre de réfugiés pris en charge par l’UNHCR à Médenine le 11 mars 2019. Les réfugiés présents dans le centre ont voulu porter secours en appelant l’ambulance de l’hôpital régional à maintes reprises avant qu’il ne reçoive les secours nécessaire.
Il est actuellement à l’hôpital Hedi Chaker de Sfax au service psychiatrique sans assistance d’un traducteur, sans nourriture ni eau. Il y subit des mesures d’isolement et de contention sévères par le dosage de médicaments et de somnifères.
Dans le dernier rapport du FTDES, il y a eu le constat que, depuis près de 6 mois, les réfugiés de ce même centre vivent dans des conditions déplorables qui se dégradent de plus en plus. Les migrants font face à une insuffisance de nourriture, d’hygiène, des difficultés d’accès aux soins de santé nécessaires et un manque d’informations sur leurs droits fondamentaux.
Plusieurs de ces migrants ont fui des conditions déplorables en Libye et ce centre repré
Il est temps de se défaire de l’idée que les migrants sont bien pris en charge, qu’ils sont assistés de manière efficace dans ce centre et que l’UNHCR contribue au bon essor des migrants.
Le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES) qui a rapporté cette information a formulé certaines demandes à l’UNHCR notamment de fournir un traducteur dans une langue accessible à ce jeune, de lui fournir les besoins nécessaires en nourritures, en eau, en soins médicaux, en hygiène et un logement décent.
Le Forum demande à l’UNHCR et au Croissant Rouge de permettre aux associations spécialisées (santé, psychiatrie, interprétation) de contacter les migrants et de leur fournir leurs expertises. Il demande, par ailleurs, au gouvernement tunisien et aux autorités concernées d’assurer la protection des réfugiés et migrants vivant en Tunisie.