Dans la nuit du mardi 9 janvier 2018 plusieurs villes de Tunisie ont connu des actes de violence et de vandalisme. Des centres commerciaux pillés, des routes bloquées, des fourrières municipales saccagées, des policiers agressés, violentés et blessé et des endroits incendiés. Toute la panoplie d’un vandalisme orchestré et encouragé par des parties politiques qui ne trouvent leur compte que dans le chaos.
A Djerba, des fous furieux ont tenté d’incendier le lieu de culte juif, la « Ghriba ».
Selon, des médias de la place, les forces de l’ordre et la garde nationale à Djerba ont fait avorter cette tentative et éviter une catastrophe. Les forces de sécurité poursuivent les recherches pour retrouver les deux malfaiteurs.
Depuis l’entrée en vigueur de la Loi de finances 2018 et les hausses de prix qu’elle a engendrées, les citoyens ont exprimé au départ leur mécontentement à travers des manifestations pacifiques. Les deux derniers jours, les choses ont dégénéré, des casseurs ont profité de la situation pour voler, saccager et incendier.
Un comportement auquel les forces de sécurité et militaire ont essayé de contrer par les moyens d’usage.
Mais jusqu’où va-t-on ? La Tunisie a besoin de citoyens patriotes qui font preuve de civisme et nationalisme, pas de gens qui veulent applique la loi de la jungle.
Qu’attend le gouvernement pour instaurer un couvre-feu, sachant que plusieurs voix ont appelé dans ce sens.
Un couvre-feu pourrait être la solution pour apaiser ces tensions.
A bon entendeur …
54