Les unités sécuritaires relevant de la brigade de recherche de la garde nationale, ont procédé le 28 mars dernier à l’arrestation de deux éléments extrémistes religieux accusés d’avoir semé la terreur dans le métro de la ligne numéro 5 au niveau de la station de la cité Al Intilaka.
D’après les premiers éléments rapportés par le journal Assarih dans son édition d’aujourd’hui, vendredi 31 mars 2017, les unités sécuritaires se sont dépêchées sur les lieux après avoir reçu une alerte de la part des passagers du métro en question. Les deux éléments arrêtés, âgés de 27 et 30 ans, sont originaires de la région. Ils font déjà l’objet de mandats de recherche pour leur implication dans des affaires à caractère terroriste. L’un d’entre eux est soupçonné d’appartenance à une organisation terroriste. Le deuxième a été récemment condamné par la justice à une peine de prison pour agression physique. Ils sont classés parmi les extrémistes religieux les plus dangereux à la cité Attadhamen.
D’après les éléments communiqués par l’un des témoins oculaires, cités par le même journal, les deux takfiristes sont montés à bord du métro en question le 28 mars dernier vers 17 heures, au niveau de la station Al Intilaka. Ils se sont mis à menacer les passagers et à semer la terreur et le chaos dans le moyen de transport. Ils ont carrément menacé les passagers de mort tout en prononçant des versets du coran.
Arrêtés, les deux éléments ont été reconnus coupables. Ils ont indiqué qu’ils ont tenu à terroriser les passagers après que ces derniers les ont provoqué à cause de leur style vestimentaire. Ils ont indiqué qu’ils ne regrettent pas leurs actes.
D’après des témoins oculaires, une dispute a éclaté entre les deux éléments takfiristes et le conducteur du métro. Certains passagers ont tenté de contrôler la situation et mettre fin au conflit alors que les deux extrémistes ont tenu à amplifier la crise en semant le chaos dans le métro et la terreur dans les rangs des passagers. Les deux suspects ont fait croire aux passagers qu’ils allaient exécuter un attentat terroriste à bord du métro en question. Lors de leur interrogatoire policier, les deux éléments takfiristes se sont abstenus même de s’excuser auprès des passagers pour le dérangement occasionné. Après consultation du ministère public, il a été décidé de les maintenir en état d’arrestation en attendant leur comparution devant la justice pour soupçons d’appartenance à une organisation terroriste et pour menace de mort.