Le parlement égyptien a approuvé dimanche soir l’état d’urgence dans tout le pays pour trois mois après de violents affrontements ayant eu lieu dans le désert libyque, dans l’ouest de l’Egypte. 52 policiers ont été tués et six autres blessés. Plusieurs islamistes armés ont également été tués. Les médias égyptiens ont été pointés du doigt pour le traitement médiatique superficiel de ce carnage, des médias étrangers ont affirmé qu’il s’agit d’une embuscade. Un bataillon de policier s’est rendu dans cette région isolée après avoir reçu un renseignement sur la présence de huit terroristes du groupe Hasm (organisation responsable de plusieurs attaques contre des magistrats et des policiers l’an dernier au Caire) dans une maison : ils sont alors tombés dans une embuscade. Au passage du convoi composé de soldats et d’un véhicule du ministère de l’Intérieur, les islamistes ont fait exploser plusieurs bombes et ont attaqué les policiers aux lance-roquettes. Dans son édition de ce lundi 23 octobre, le journal Al Arab a critiqué le manque de collaboration entre les institutions sécuritaire et militaire, et le manque d’entrainement des soldats. Citant des experts stratégiques, le journal est parti loin jusqu’à dire qu’il s’agit d’ une éventuelle « trahison » au sein même de l’institution sécuritaire.