Dans quel objectif le président de l’instance politique du Congrès pour la République (CPR), Samir Ben Amor, a-t-il évoqué aujourd’hui l’implication d’un membre du gouvernement dans le terrorisme, sans le nommer ? Intervenant ce samedi 2 septembre 2017 sur Shems FM, l’avocat affirme qu’un membre du gouvernement entretient des liens avec un individu impliqué dans les réseaux d’acheminement des jeunes tunisiens vers les foyers de tension. Le même individu serait, selon Samir Ben Amor, emprisonné à la prison de la Mornaguia.
Plus encore : il parle même d’un président d’un parti politique, directement impliqué dans le financement des réseaux d’embrigadement. « Sa nièce a été arrêtée dans ce cadre, puis libérée après avoir tout avoué », assure-t-il, affirmant qu’il s’appuie sur une enquête judiciaire. Le président de l’instance politique du CPR a refusé de citer des noms, par « obligation de réserve« , étant donné que, selon lui, l’enquête suit encore son cours. « Tout sera dévoilé en temps voulu », dit-il encore.