Les unités sécuritaires ont procédé récemment à la saisie d’importantes quantités de pièces de feux d’artifices dans les différentes régions tunisiennes.
D’après une enquête réalisée par le journal Achourouk, dans son édition d’aujourd’hui, les interrogatoires policiers réalisés dans le cadre de plusieurs affaires terroristes ont révélé que les éléments terroristes actifs dans les hauteurs de certains gouvernorats ont eu recours à plusieurs reprises aux feux d’artifices pour communiquer entre eux et pour passer leurs messages cryptés.
L’un des éléments terroristes répondant au nom de Abou Seif, originaire de la ville de Nabeul et âgé de 25 ans a avoué qu’il a tenu à lancer des pétards près du mont de Ouergha pour rassurer les terroristes et les informer qu’il n’y avait pas de patrouilles sécuritaires ou militaires dans la région. Une fois rassurés, les terroristes peuvent se déplacer en toute liberté pour exécuter leurs plans sanglants.
D’après le même journal qui cite un haut responsable sécuritaire, le phénomène des feux d’artifices est devenu, durant les deux dernières années, trop lié au phénomènes du terrorisme et aux différentes attaque qu’a connu le pays. Les unités sécuritaires ont pris une série de mesures à ce sujet en vue de faire face contre le trafic illégal de cette marchandise.
Rappelons que les unités sécuritaires relavant du district de la garde nationale de Mareth, gouvernorat de Gabès, ont procédé hier jeudi 28 juillet 2016, à la saisie de 1,8 million de pièces de feux d’artifices d’une valeur de 4,2 million dinars et ce à bord d’un camion au niveau de la route nationale GP1 dans la région de Kettena.