La militante et défenseure des droits humains Azza Ghanmi a été reçue vendredi à Carthage en même temps qu’un autre militant, l’écrivain Gilbert Naccache.
Azza , ne s’est pas empêchée de faillir à la règle des communiqués laconiques qui rendent régulièrement compte de l’activité du président de la république, et a raconté avec détails le contenu de cette rencontre.
C’est dans un post sur sa page facebook qu’elle a dévoilé les questions qui avaient été discutées avec le chef de l’Etat.
La lutte contre la corruption, les campagnes et les dérives des réseaux sociaux, la culture, ne pouvaient pas ne pas être au menu de cette audience, vu le profil des invités mais aussi et surtout que ce sont des questions que le chef de l’Etat a placé et place en tête de ses préoccupations.
La question des libertés individuelles, n’a pas été occultée et le président de la république s’était même prononcé sur la question des tests anaux pratiqués contre les homosexuels. Kaïs Saïed a jugé cette pratique inadmissible.
«Nous avons abordé la question des libertés individuelles et, notamment, l’article 230 et les traitements inhumains que subissent les homosexuel.le.s (le test anal) dont il a convenu qu’ils étaient inadmissibles »,, a-t-elle écrit.
Dans son post, elle se fera l’écho du chef de l’Etat qui a réaffirmé à l’occasion que pour ce qui est des publications agressives et violentes sur les réseaux sociaux, et que les groupes et individus, qui prétendent le faire en son nom, ne le représentent en aucune manière. Kaïs Saïed s’est dit s’est dit fermement opposé à toute forme de violences dans les débats publics.