Textile et habillement : Les conditions d’un plan de relance réussi

Après sa reprise notable observée en 2017, le secteur du textile et de l’habillement a poursuivi son élan en 2018, et pour 2019, les « « textiliens » envisagent de continuer sur le même rythme. Mais comment y arriver ? C’est autour de cette question que la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) a élaboré un plan de relance ambitieux pour le secteur qu’elle a présenté aux médias et aux professionnels du métier.
Lors d’une rencontre interprofessionnelle, les difficultés du secteur, le rôle des pouvoirs publics pour l’appuyer et les actions à entamer dès 2019 pour soutenir le développement de cette industrie, ont été placés au centre des discussions.

 Un secteur clé dans le tissu industriel
L’industrie du textile et de l’habillement emploie 150 000 personnes. Avec 1609 entreprises recensées en 2017, ce secteur représente 31% du tissu industriel. D’après Samir Rekik, du ministère de l’Industrie et des PME, on a assisté à un regain de confiance dans le secteur en 2017, comme en témoignent les chiffres de l’exportation : 20% des exportations des industries manufacturières, pour une enveloppe totale de 6 280 millions de dinars en 2017 et de 6 683 millions de dinars jusqu’en novembre 2018.
L’État, poursuit Samir Rekik, s’est engagé à soutenir le secteur depuis la tenue du conseil ministériel restreint (CMR) de juin 2017, à travers l’amélioration de la compétitivité, l’accélération des investissements (notamment les IDE) et la promotion de la Tunisie en tant que hub industriel et technologique. « Nous sommes convaincus que le secteur est capable de conquérir une position à l’échelle internationale. Il faut donc soutenir sa compétitivité », a-t-il encore déclaré.

 Fiscalité, gouvernance, législation
Qu’en est-il du plan de relance ? D’après le membre du Conseil d’analyses économiques, Sami Zaoui, il comporte deux dimensions à moyen et à court termes. Il s’agit de relancer un secteur dans une conjoncture marquée par des difficultés non négligeables, à l’instar de la fragilité politique, la baisse des investissements, l’importation non maîtrisée et la suppression des incitations destinées au secteur. Résultat, selon Sami Zaoui: le développement de l’économie parallèle.
Le plan de relance élaboré par le Conseil d’analyses économiques, soulignons-le, concerne plusieurs secteurs d’activité, dont le textile. A ce niveau, il vise à préserver les entreprises, à maîtriser les équilibres financiers macro-économiques (balance commerciale, endettement) et à préserver la paix sociale.
Le renforcement des incitations fiscales et financières s’impose également selon Sami Zaoui, qui a suggéré la mise en place d’un moratoire fiscal de 3 ans. Une telle mesure permettra d’assurer une stabilité fiscale, étant donné qu’aucune taxe supplémentaire ne sera imposée durant cette période. Il faut également envisager, selon le représentant du Conseil, d’aligner le taux d’imposition sur les sociétés, qu’elles soient offshores ou onshores, à hauteur de 10%. « Nous devons mettre en place une maison de l’entrepreneur dans chaque région, au même titre qu’un système de micro-finances supervisé par la Banque centrale de Tunisie (BCT) », a ajouté l’expert, qui a aussi souligné la nécessité de réviser la législation des changes afin de rétablir la confiance en le dinar.
Par ailleurs, la mise en place du plan de relance de l’industrie du textile et de l’habillement requiert la satisfaction de plusieurs conditions. Tout d’abord, il s’agit d’améliorer l’attractivité du secteur, mais aussi la compétence de la main-d’œuvre. De fait, il est devenu difficile de trouver une main-d’œuvre bien formée selon Sami Zaoui. En parallèle, un contrôle doit être instauré au niveau des friperies. « Une paix sociale est requise, au même titre que le rétablissement de l’autorité de l’État qui a été mise à mal depuis 2011. Nous devons également instaurer une gouvernance efficace du secteur. De ce fait, un comité de gouvernance du programme de relance doit être constitué et rattaché à la présidence du gouvernement. D’un autre côté, le volet communicationnel doit être axé sur des rencontres BtoB, avec les partenaires sociaux, les administrations, le grand public et les médias», a-t-il déclaré.
La relance du secteur du textile passe nécessairement par un partenariat public-privé (PPP) poussé. D’ailleurs, ce point a été soulevé par les responsables de la FTTH, à l’instar de son président Hosni Boufaden. Secteur privé comme secteur public doivent combiner leurs efforts afin de hisser une industrie qui a eu du mal à se relever suite à la crise qui l’a frappée depuis 2011, accentuée, notamment, par l’arrivée massive des produits turcs et les accords bilatéraux désavantageux pour la Tunisie.
Pour l’État, il s’agit de protéger l’intérêt de l’industrie nationale sans pour autant mettre en place une politique protectionniste. Pour ce faire, une révision de la législation en vigueur doit être effectuée, mais pas uniquement : les professionnels doivent continuer à appeler à éliminer les entraves administratives qui freinent l’initiative privée. C’est d’ailleurs un point qui a été soulevé par la quasi-totalité des représentants de tous les secteurs d’activité en Tunisie. Une Administration plus souple et plus à l’écoute des besoins des « textiliens », c’est ce que la FTTH réclame afin d’appuyer la relance du secteur.
L’État doit faire preuve de volontarisme, mais bien entendu, il n’est pas le seul à devoir agir. Le secteur privé est lui aussi appelé à le faire par le biais de projets et de propositions. C’est tout l’intérêt d’un PPP plus poussé. Tous ces points ont été mentionnés et décortiqués dans une série de propositions élaborées par la FTTH pour appuyer la reprise du secteur.

Ghazi Elbiche  pour une formation professionnelle dynamique et à la carte
L’un des grands chantiers engagés par la FTTH est celui de la formation professionnelle et universitaire. La Fédération part d’un constat simple : déséquilibre entre ces formations et les besoins du marché du textile et de l’habillement. C’est dans ce contexte qu’un programme spécifique a été mis en place par la FTTH, piloté par la commission chargée de la formation universitaire et professionnelle.
Son président, Ghazi Elbiche, considère que la formation professionnelle et universitaire a atteint ses limites depuis  « belle lurette ». « L’Administration n’a jamais consulté les professionnels du métier », a-t-il confié à Réalités Magazine. Le programme de la commission de la FTTH porte sur deux volets : la formation universitaire et les centres de formation professionnelle. La formation universitaire donnera accès à un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et à un brevet de technicien professionnel (BTP).

Un cursus universitaires repensé
Ghazi Elbiche souligne le grand besoin en ingénieurs compétents dans le textile et l’habillement. « Les professionnels en Tunisie se sont juste adaptés au secteur, après avoir suivi un cursus universitaire qui ne répond pas aux besoins de la profession », a-t-il déclaré. De ce fait, un partenariat a été conclu entre la commission de la formation professionnelle et universitaire et l’école nationale d’ingénieurs de Monastir (ENIM) après un long marathon. L’objectif est d’insérer le programme allemand de formation dans le cursus, sans changer le nom du diplôme obtenu. « Il y a eu beaucoup de réticences de la part du conseil scientifique », a-t-il noté.
La première promotion, poursuit le président de la commission de la FTTH, comprendra 50 étudiants qui seront parrainés par 17 grandes entreprises tunisiennes et étrangères du textile et de l’habillement. D’ailleurs, une journée de parrainage a été organisée à l’ENIM. Chaque entreprise a parrainé les étudiants de sa région sur les plans financier et pédagogique. De ce fait, les étudiants issus des milieux modestes seront soutenus et pourront accéder au marché du travail. A l’heure actuelle, ils sont en train de suivre un cours de base et d’intégration. « 70% de ces étudiants deviendront des ingénieurs bien préparés. Il y aura, d’un autre côté, des séances de témoignages d’entreprises tous les mois pour parler de cette expérience », a précisé Ghazi Elbiche.

Formation intra-entreprise
L’autre volet sur lequel la FTTH est en train de travailler par le biais de sa commission : les centres de formation professionnelle. La Tunisie, d’après Ghazi Elbiche, comprend plusieurs centres de formation mais avec peu d’apprenants. « Nous avons proposé aux autorités compétentes une convention de partenariat pour lancer un autre concept de formation, mais la convention n’a toujours pas été signée. Les autorités craignent d’être entraînées dans le processus, ce qui est triste », a-t-il confié.
De ce fait, la commission de la formation professionnelle et universitaire de la FTTH a décidé de lancer la formation intra-entreprise, basée sur un apprentissage virtuel et sur le co-working. « L’idée a été élaborée en partenariat avec le ministre allemand de la Coopération internationale. D’ailleurs, nous avons développé un centre à Ras Djebel, à Bizerte. La zone assure, en effet, 40% de la production nationale en jeans. Cependant, elle manque de dispositif de formation », a-t-il expliqué.
L’objectif, selon Ghazi Elbiche, est de proposer une formation dynamique et « à la carte », adaptée aux besoins des entreprises du textile et de l’habillement. Le projet, précise-t-il encore, a été élaboré en partenariat avec toutes les entreprises régionales affiliées à la FTTH de Bizerte et la société Van LaakTunsie & Groupe MIC/WIC.
Dans ce cadre, un fonds a été obtenu pour le financement de ce projet inédit. Sa particularité réside dans son aspect virtuel et sur le concept du co-working : la formation se déroulera au sein de l’entreprise. La première étape consiste à former les formateurs. Celle-ci sera entamée fin janvier 2019. Ces mêmes formateurs vont assurer la partie pratique de l’apprentissage. Le volet théorique, pour sa part, sera assuré au sein des entreprises par des professeurs. « Nous formerons des personnes en activité. Ainsi, les jeunes pourront à la fois travailler, être formés tout en étant rémunérés. Tout est en place : la formation débutera en mars 2019. Quant à la feuille de route, elle sera fixée dès janvier 2019. La FTTH compte dupliquer ce concept », a-t-il encore expliqué.
Par ailleurs, la FTTH ne compte pas s’arrêter là. De fait, elle va, en 2019, tisser un partenariat avec l’Institut supérieur des études technologiques de Ksar Helal selon Ghazi Elbiche. Dans ce cadre, nous allons mener une enquête afin d’identifier les lacunes de la formation proposée aux étudiants. « Nous allons nous concentrer sur la formation en soft-skill, mais également sur la création des leaderships et sur le domaine digital. Il s’agit de créer des formations dynamiques. Néanmoins, nous n’envisageons pas d’autres partenariats. Il faut avancer pas à pas », a-t-il encore déclaré. 

Les 6 propositions de la FTTH
Pour relancer le secteur du textile et de l’habillement, la FTTH a élaboré une série de propositions à court et moyen termes. La stratégie de la Fédération est basée sur 6 axes au total : un modèle de gouvernance dans le cadre d’un partenariat public-privé, une intégration dans le secteur à travers le lancement de projets stratégiques, une promotion accentuée sur les marchés traditionnels et nouveaux, une formation adéquate capable de satisfaire les besoins du marché, des mesures incitatives adaptées aux attentes du secteur, une offre territoriale améliorée et une logistique performante.

Un nouveau modèle de gouvernance, un PPP et un fonds de soutien au secteur
D’après Hosni Boufaden, président de la FTTH, un nouveau modèle de gouvernance dans le cadre d’un PPP permettra de bâtir un nouveau modèle économique pour le secteur. Cela passera, essentiellement, par la mise en place d’un Conseil national stratégique du secteur. Sa mission consistera à veiller sur le bon déroulement des projets initiés dans le secteur. « Nous devons être capables d’imaginer des études, des stratégies et des projets d’infrastructures. Cependant, nous avons été incapables de le faire en raison des entraves administratives », a-t-il indiqué.
De ce fait, la mise en place d’un fonds dédié au développement du secteur s’impose, selon Hosni Boufaden. Il doit être le fruit d’un effort combiné entre le secteur public et les pouvoirs publics, avec une enveloppe de 50 millions de dinars au total. Les projets lancés dans le secteur sont en effet coûteux selon le président de la Fédération, d’autant plus que les banques sont réticentes lorsqu’il s’agit d’épauler les investisseurs. Ainsi, ce fonds va appuyer les investisseurs. De plus, il bénéficiera de la garantie de l’État.
L’État, d’un autre côté, doit s’engager à mettre en place le Conseil national stratégique qui doit être rattaché à la présidence du gouvernement. Dans ce même contexte, un interlocuteur unique entre les professionnels et les pouvoirs publics doit être désigné au niveau des structures publiques. De son côté, le secteur privé doit s’engager à proposer des idées et des projets, et à piloter l’étude stratégique à l’horizon 2030.
Identification des partenaires stratégiques
La seconde étape de la stratégie de la FTTH se base sur la mise en place de projets d’intégration. Dans ce cadre, le président de la FTTH souligne la nécessité d’identifier les partenaires stratégiques de premier plan. Ainsi, des projets communs pourront être lancés, d’autant plus qu’il sera possible de développer une offre territoriale adaptée aux projets, notamment en termes d’infrastructures et de formation.
Dans ce cadre, poursuit-il, l’État doit s’engager à élaborer une offre attractive et des mesures incitatives spécifiques destinées aux professionnels du textile et de l’habillement. En contrepartie, le secteur privé doit se concentrer sur l’identification des partenaires stratégiques. Il doit aussi engager les démarches nécessaires de prospection auprès des donneurs d’ordre et des partenaires stratégiques qui ont été identifiés. Pas seulement : la nécessité de mobiliser des fonds privés auprès des industriels s’impose, ce qui permettra d’appuyer les investissements et les projets.
Promouvoir le textile et l’habillement tunisien
D’autre part, la FTTH, selon son président, appelle également à développer une proposition de valeur par filière. La mise en place d’un plan « Go to market » par filière s’impose à cet effet, et il doit être assuré par le secteur privé. Ce dernier, d’un autre côté, doit également mettre en place un plan marketing et de communication que ce soit à l’échelle nationale ou internationale afin de conquérir de nouveaux marchés. Plusieurs options sont disponibles : le digital, les spots, les événements, la participation aux salons, etc.
Plus encore : les professionnels du métier auront également la charge d’engager les démarches de prospection et de promotion sectorielles auprès des donneurs d’ordre et des partenaires stratégiques. Pour sa part, l’État doit appuyer toutes ces démarches. Il doit également mobiliser la diplomatie économique et exercer un lobbying à haut niveau selon Hosni Boufaden.
Une formation adaptée aux besoins du secteur
L’amélioration de la formation professionnelle et universitaire constitue un autre volet important dans le plan de relance proposé par la FTTH. Le président de la Fédération a rappelé la nécessité  d’adapter le cursus universitaire aux besoins du marché du travail. « La formation doit être co-construite et adaptée aux besoins des filières. Les professionnels du métier sont bien placés pour les concevoir », a-t-il  déclaré.
Dans ce contexte, il a suggéré le lancement d’un programme de reconversion destiné aux jeunes diplômés au chômage, ce qui leur permettra d’accéder au marché du textile et de l’habillement, mais pas seulement : l’image du secteur doit être améliorée aux yeux des jeunes qui le perçoivent très mal à cause des idées reçues et des stéréotypes.
Sur ce plan, l’État doit orienter les programmes d’emploi et de formation professionnelle / universitaire selon une démarché co-construite avec les professionnels du métier, et ce, afin de mieux satisfaire les besoins du secteur. Idem pour la législation en vigueur qui doit être adaptée aux recommandations de la filière. Pour sa part, le secteur privé doit concevoir et préconiser des parcours de formation adaptés.
Offrir un meilleur environnement aux professionnels du métier
D’autre part, la relance du secteur passera par une offre territoriale et une logistique améliorées selon Hosni Boufaden. Pour y arriver, il faut offrir aux investisseurs une infrastructure de qualité, respectant les standards internationaux : zone industrielle, infrastructure eau et environnement, parc de production d’énergie, infrastructures portuaires, plates-formes logistiques et de services, showrooms, etc. « Au niveau du port de Radès, nous avons œuvré pour que les exportations du textile deviennent une priorité », a-t-il cité à titre d’exemple, ajoutant que la tâche s’annonce difficile, compte tenu de la rigidité de l’Administration. L’État doit cependant s’engager à le faire, selon Hosni Boufaden. Il doit également aménager de nouvelles zones industrielles.
Mesures incitatives et rationalisation des importations
Le dernier volet sur lequel la FTTH s’est concentrée pour relancer le secteur est la mise en place de mesures incitatives capables de satisfaire les attentes du secteur. Dans ce cadre, les entreprises doivent pouvoir profiter, à titre d’exemple, d’une tarification préférentielle dans l’énergie et l’eau. Mais pas uniquement : simplifier les procédures administratives s’impose également. Une mesure nécessaire pour booster la création de projets et pour attirer les investissements.
Autre élément primordial : les importations. Selon Hosni Boufaden, il ne s’agit pas de les interdire. « Nous appelons uniquement à les rationaliser. Les produits importés doivent respecter les normes techniques et faire l’objet de contrôle de qualité stricte », a-t-il souligné. Il sera possible, de ce fait, de lutter contre la concurrence déloyale entre les importateurs et les fabricants locaux. « Les pouvoirs publics doivent s’engager à adapter la législation en vigueur en fonction de ce que les professionnels du métier vont proposer. Le secteur privé, quant à lui, doit être force de proposition », a-t-il encore indiqué.
Des objectifs ambitieux
A travers ces 6 propositions, la FTTH veut relancer le secteur et assurer la pérennité. Il s’agit, tout d’abord de booster les exportations. Selon les estimations de la FTTH, d’ici 2023, elles pourront atteindre les 4 milliards de dinars si le plan de relance est respecté. On devrait également compter 70 000 emplois supplémentaires et une hausse de 10 points de la valeur ajoutée (VA) d’ici 2023.
L’objectif est également de gagner des parts de marché, notamment en Europe. La FTTH envisage de les faire remonter à 4% d’ici 2023. Idem pour le taux d’intégration qui devrait passer à 45% la même année 

L’appui inestimable du CEPEX
Dans l’objectif de promouvoir et d’appuyer le secteur du textile et de l’habillement, Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) a organisé plusieurs actions en 2018 et la donne ne devrait pas changer pour 2019. Au total, 7 salons ont été organisés en 2018, dont 6  consacrés au secteur du textile et de l’habillement. Le dernier a été consacré au cuir et aux chaussures. Le CEPEX a débloqué, pour leur organisation, une enveloppe de 980 000 TND.
Le Centre a également organisé 8 rencontres professionnelles en 2018, pour un budget total de 765 000 TND, et c’est sans compter les campagnes de promotion et de communication qui ont été lancées la même année, pour un budget total de 315 000 TND.
Appuyés par le CEPEX, les textiliens ont pu participer à des salons internationaux d’envergure, à l’instar du Salon Interfilière de Paris, qui a eu lieu du 20 au 22 janvier 2018 (7 participants tunisiens). Ils ont également pris part au salon « Convention d’affaires internationales des textiles techniques », organisé en France du 16 au 17 mai 2018 (6 participants). Outre le salon Gallery Shoes Dusseldorf d’Allemagne en septembre dernier.Pour 2019, le programme s’annonce aussi chargé. De fait, le CEPEX compte épauler les professionnels du textile et de l’habillement en vue de leur participation à l’édition 2019 du salon Interfilière de Paris, prévue pour janvier 2019. Autre rendez-vous marquant : le salon Munici Apparel du 4 au 6 septembre 2019 qui rassemble les fabricants mondiaux de jeans. La délégation tunisienne sera composée de 6 exposants.
D’un autre côté, des rencontres BtoB seront également au programme. Au total, le CEPEX compte en organiser 8. La première se déroulera en mars 2019, autour des secteurs du prêt-à-porter et de la lingerie à Madrid et à Barcelone (Espagne). Parmi les autres rencontres marquantes, on retrouve celle des journées de contacts de Londres, prévue pour janvier 2018, où les professionnels tunisiens partiront à la rencontre de leurs homologues spécialisés dans le prêt-à-porter et la lingerie.

Dossier réalisé par Fakhri Khlissa

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