En dépit de la crise qui a frappé le secteur touristique en 2011 et les campagnes de dénigrement menées par ses concurrents, la Tunisie est toujours classée deuxième destination mondiale en thalassothérapie derrière la France, ce qui prouve qu’elle jouit de la confiance de ses visiteurs qui viennent à la recherche d’une alternative naturelle pour soigner plusieurs pathologies à l’instar de la fatigue chronique, physique ou psychologique, et ce par une cure thermale, ou une cure en thalassothérapie.
En cette période de l’année, le tourisme médical et en particulier la thalassothérapie connaissent une prospérité croissante avec le retour du froid. Ainsi, la thalassothérapie se présente comme un tourisme alternatif à l’image traditionnelle du tourisme tunisien tel qu’il est véhiculé dans les médias avec tous les clichés qui l’accompagnent (mer cristalline, belles plages, chameaux, souks etc…). Dans son édition de ce mercredi 24 octobre 2018, le journal Al Chourouk s’est attardé sur la question. La Thalassothérapie en Tunisie attire bon nombre de touristes étrangers compte tenu des centaines stations thermales aux panoramas splendides, aux sources d’eaux minérales et chaudes. Toutefois, selon le journal précité, les Tunisiens n’en profitent pas autant que les touristes étrangers, étant donné que ces derniers ont les moyens pour profiter des sources modernisées et les services luxueux proposés tandis que la classe moyenne tunisienne n’a presque accès qu’aux sources traditionnelles qui sont généralement en dessous de ses attentes.
D’un autre côté, le tourisme médical procure des revenus importants, soit un milliard de dinars annuellement. Pas moins de 5 millions de touristes visitent la Tunisie pour la balnéothérapie et la bonne qualité des sites et centres de thalassothérapie dans les différentes régions du pays.