Par Malek Chouchi
L’espace » Bayna El Foussoul » du Théâtre National à l’avenue de Paris a accueilli, Samedi 26 Septembre 2020, la cérémonie de signature et de lancement de l’ouvrage du poète tunisien Radhwen Ajroudi, qui a été soutenu par le ministère des Affaires culturelles encourageant la créativité littéraire. Des journalistes, metteurs en scène, artistes, professeurs, étudiants et maison d’édition ont notamment participé à cette cérémonie. L’Administration nationale du théâtre a été dirigé par l’artiste Fadhel Jaibi et l’artiste Moez Hamza, secrétaire général de l’établissement.
Cet ouvrage intitulé « Farah Yakhtafi Fil Miratt » a été récemment publié par Dar Al Firdous, sous la direction et la gestion de l’écrivaine et poète tunisienne Sonia Medouri.
La soirée a commencé par l’intervention du grand poète tunisien, Moncef Mezghni, qui a parlé de la nouvelle jeune scène poétique et a souligné l’importance de la coordination cognitive continue en relation avec les générations poétiques, les difficultés d’édition, les obstacles et les limites de distribution au marché du livre de poésie en Tunisie. Il a ensuite discuté l’expérience d’Ajroudi pour montrer les caractéristiques créatives les plus importantes qui ont distingué sa poésie. L’ouvrage a permis de transporter les lecteurs dans différentes situations caractérisant les étapes de l’enfance et de la jeunesse de l’auteur. Mezghni a admis que derrière cette expérience poétique, un esprit audacieux, intelligent et perspicace était bel et bien présent.
Quand à Medouri qui a exprimé sa fierté de la publication de cet ouvrage, a affirmé que le poète représente une voix poétique différente et distinctive. Elle a également évoqué sa première rencontre avec lui au festival de poèmes en prose en Iran.
La célébration s’est poursuivi par des interventions musicales de l’artiste et musicien tunisien Sami Ben Daou qui a fasciné le public présent en performant des mélodies du patrimoine du Sud Tunisien, dédiées à son ami Ajroudi.
Pour clôturer, plusieurs poètes Ahmed Chaker Ben Dhayeh, Sabri Rahmouni, Mehdi Ghanmi, Wided Abdelaziz, ont récité des extraits de cet ouvrage pour laisser la place aux lectures de l’auteur de l’ouvrage.