Thomas Cook : ce qu’il faut savoir sur la faillite du principal tour-opérateur actif en Tunisie

C’est sans doute l’information économique du jour : la faillite de Thomas Cook a été confirmée à 2h du matin ce lundi 23 septembre 2019. Le tour-opérateur, créé en 1841, n’a pas pu résister à la concurrence acharné des sites de voyage low-cost qui ont poussé comme du champignon sur Internet.
Aucune offre de refinancement n’a été accordée au groupe pour sauver la situation. Son PDG est sortie dans la presse, le pas lourd, pour présenter ses excuses aux milliers d’employés qui se sont retrouvés sans travail du jour au lendemain. Au total, le groupe doit quelque 227 millions d’euros – environ 714 millions de dinars – à des créanciers qu’il est incapable de payer. Le gouvernement Britannique de Borris Johnson a catégoriquement refusé de venir en aide à Thomas Cook.
L’autre casse-tête : le rapatriement des 600 000 vacanciers qui ont choisi Thomas Cook. De fait, les pilotes des avions n’ont pas l’autorisation de décoller. D’ailleurs, certains touristes britanniques ont rencontré des problèmes en Tunisie en raison de la faillite de Thomas Cook.
Les conséquences pour le tourisme tunisien, comme souligné précédemment, risquent d’être lourdes, étant donné que Thomas Cook figure parmi les principaux tour-opérateurs actifs dans notre pays. Il a fait son come-back en avril 2017 après une absence de quelques années à cause de la menace terroriste. Côté autorités tunisiennes, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi, a assuré que l’affaire est suivie de près. Il faut souligner, également, qu’une bonne quinzaine d’hôtels tunisiens travaillent avec Thomas Cook.

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