La faillite du plus ancien voyagiste du monde a déclenché le paiement de ses CDS. Ces « contrats d’assurance » protégeant les créanciers contre le défaut de paiement d’un emprunteur sont aussi utilisés à des fins spéculatives.
250 millions de dollars. Tel est le montant des indemnités que des banques d’investissement vont devoir verser à la suite de la faillite de Thomas Cook . Ces sommes ne sont toutefois pas destinées à rembourser ou rapatrier les vacanciers , mais les porteurs de « credit default swaps » (CDS). Il s’agit de produits dérivés fonctionnant comme des contrats d’assurance pour protéger les créanciers contre un défaut de paiement de leurs emprunteurs.
Le comité de détermination de l’International swaps and derivatives association (ISDA) a mis fin au suspense, lundi soir. Il a confirmé que les investisseurs ayant acheté ces protections pouvaient exercer leur droit à remboursement. Parmi eux, de nombreux hedge funds comme Sona Asset Management et XAIA Investment.
(Source : Les Echos)