Le directeur de l’école musulmane Al Badr de Toulouse, dont la fermeture avait été ordonnée par la justice en 2016, a été relaxé jeudi par la cour d’appel de Toulouse de sa condamnation pour enseignement non conforme, a déclaré son avocat.
“Il s’agit d’une décision de relaxe logique juridiquement (…) mais courageuse pour les magistrats car prise dans un climat politique très défavorable à cette école”, a déclaré à Reuters l’avocat de Abdelfattah Rahhaoui, Me Samim Bolaky.
“Le ministère de l’Education avait indiqué qu’elle devrait fermer, mais avec cette décision la justice proclame son ouverture et sa pérennité”, a-t-il ajouté.
En mars 2017, le directeur de l’école Al-Badr avait déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) visant l’article du code pénal sur lequel le tribunal correctionnel de Toulouse s’était appuyé pour rendre sa décision.
(Source : Reuters)