Tourisme, propreté, sécurité routière: le SG de la Municipalité de La Marsa nous en parle

Par sa situation géographique, son histoire et son potentiel économique, La Marsa est sans doute l’une des villes les plus emblématiques de la Banlieue Nord de Tunis. C’est aussi une ville touristique par excellente, visitées par des milliers de vacanciers chaque année. Quoi de neuf dans la ville? Quels sont les préparatifs pour la saison touristiques 2023? Tous ces points ont été discutés avec le secrétaire général de la municipalité de La Marsa, Mohamed Sakouhi, dans un entretien à Réalités Online.

Tourisme: la municipalité de La Marsa sort le grand jeu

La municipalité, selon son secrétaire général, compte déployer les grands moyen pour entamer la saison touristique qui a déjà commencé. Ce n’est pas qu’en été que La Marsa est investie par les touristes, mais tout au long de l’année. La ville, notamment à Gammarth, est aussi connue pour le tourisme des conférences. « De grands hôtels de luxe accueillent régulièrement des événements, en plus du tourisme local », a déclaré le secrétaire général.

Un travail non stop

La mairie travaille essentiellement sur la propreté. Bien sûr, les campagnes sont menées tout au long de l’année, mais les services locaux doublent leurs efforts pendant l’été dans l’objectif d’accueillir les visiteurs dans de bonnes conditions. Au total, selon Mohamed Sakouhi, ce sont trois équipes qui sont mobilisées matin et soir : de 14h à 18h, de 18h à 00h et de 00h à 6h.

Dans ce même contexte, la municipalité de La Marsa mise sur la sensibilisation des fast-foods et des commerces au sujet de l’hygiène et de la propreté. Ces derniers, selon Sakouhi, se montrent collaboratifs et réactifs. Il est également vital de sensibiliser le citoyen sur ces questions pour préserver la propreté de la ville.

Sécurité routière: la question des trottinettes électriques

C’est un autre point sur lequel la municipalité travaille d’arrache-pied. Là encore, une vaste campagne de sensibilisation est menée par la mairie en vue de souligner l’importance de cette question et de protéger les citoyens. « Nous intervenons au niveau des panneaux de signalisation », a précisé le secrétaire général, qui a rappelé que la municipalité a déjà conclu un accord avec l’Association de la Prévention Routière en mai 2023.

Sur le même plan, les services locaux se sont penchés sur la problématique des trottinettes électriques. Ces dernières, selon certains témoignages, peuvent constituer un danger sur la route. D’où l’intérêt de réguler leur circulation. C’est tout l’objectif de la municipalité de La Marsa. S’agit-il de les interdire ?

Selon Mohamed Sakouhi, aucune décision n’a encore été prise dans ce sens, hormis l’interdiction au Parc Essaada de La Marsa – sachant qu’il y a quand même des dépassements -. S’il faut des mesures concrètes, selon le secrétaire général, elles doivent être prises à l’échelle nationale. La problématique des trottinettes électriques, selon lui, est constatée dans d’autres villes, d’où la nécessité d’une action commune. Il est possible, par exemple, d’interdire la circulation de ces deux-roues à des horaires précis, mais c’est encore à l’étude.

Les mesures face à la prolifération des moustiques

Comme dans d’autres villes de Tunisie, la prolifération des moustiques constitue un véritable casse-tête pour les habitants. Pour sa part, la municipalité de La Marsa a pris des mesures en vue d’endiguer la prolifération de ces insectes et des nuisibles en général. Les services locaux, selon le secrétaire général, s’attaquent aux foyers qui peuvent abriter les colonies.

Il est possible d’en trouver dans les roues, les pots de plantes et dans les maisons. ll y en a même dans des piscines abandonnées. Face à cette situation, la municipalité a mis en place un formulaire destiné aux citoyens. Ils peuvent le remplir pour faire part des foyers suspects de moustiques. Une fois prévenus, les services municipaux pourront donc intervenir pour résoudre la problématique. Ces interventions sont menées en fonction des conditions climatiques. « Nous utilisons des traitements organiques et biologiques », a précisé notre interlocuteur.

La prise en charge des chiens errants par la municipalité de La Marsa

C’est un autre casse-tête qu’un bon nombre de villes tunisiennes connaissent très bien. La Marsa n’est pas épargnée. En fait, il faut rappeler que la ville est pionnière en la matière puisqu’elle a été la première à avoir réservé un centre spécial pour l’accueil des chiens errants. Un vétérinaire travaille dans celui-ci. Le centre dispose des médicaments nécessaires pour la prise en charge des animaux. « Entre 4 et 5 cas sont traités chaque jour. De plus, la municipalité a mis en place un espace supplémentaire pour l’accueil des chiens de la ville qui doivent être satellisés », a expliqué Mohamed Sakouhi.

Les chiens marqués, poursuit-il, ne constituent aucun danger pour le citoyen car ils sont vaccinés. Néanmoins, certains incidents ont été signalés là où les chiens ont agi en meute. D’autre part, explique encore le secrétaire général, l’abattage des chiens errants est totalement interdit. Cependant, la municipalité y a recours qu’en cas d’extrême nécessité aux alentours, par exemple, du centre hospitalo-universitaire de Mongi Slim de La Marsa. Ici, compte tenu de l’emplacement, les animaux peuvent constituer un danger pour les patients et les médecins.

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