Une vidéo choquante, largement diffusée ces derniers jours sur les réseaux sociaux, a suscité une vague d’indignation ces derniers jours. On y voit un homme infliger des violences physiques et verbales à une jeune femme dans un espace clos, l’insultant, la forçant à répéter ses paroles et la terrorisant. Face à l’ampleur du scandale, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées a réagi en précisant que ces faits remontent à 2018 et que la justice s’en était déjà saisie.
« Suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant une femme victime de violences verbales et physiques de la part de son accompagnateur, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées tient à préciser que les faits relatés dans cette vidéo remontent à l’année 22018″peut on lire dsns ledit communiqué. Le ministère de la femme a ajouté que les autorités judiciaires et sécuritaires compétentes ont pris en charge ce dossier, et les procédures sont en cours conformément aux dispositions de la loi organique n° 58 de l’année 2017 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Contrairement aux rumeurs circulant sur certains médias et réseaux sociaux, la victime n’était ni sous l’emprise de substances ni l’épouse de son agresseur. Il s’agit en réalité de son ex-fiancée. D’après nos sources, les faits de cette affaires se sont déroulés dans la délégation de Ras Djbel relevant du gouvernorat de Bizerte. L’agresseur n’est autre qu’un élément criminel connu des autorités sécuritaires. Alias Nabil Wel Souda, l’homme aurait publié ces vidéos récemment dans un acte de vengeance, après avoir appris que son ancienne compagne venait de se marier.
Mais ce n’est pas tout : selon nos informations, il utilisait ces vidéos depuis plusieurs années pour faire chanter sa victime, lui extorquant de l’argent sous la menace de les diffuser. Malgré une plainte déposée par la jeune femme, elle n’avait pas obtenu gain de cause.
Selon une source proche de l’enquête, l’homme n’en est pas à son premier méfait. Plusieurs autres victimes auraient subi ses violences et son chantage. Cette fois, la justice semble décidée à agir : un avis de recherche a été émis contre lui, et les autorités compétentes sont mobilisées pour le retrouver.