C’est ce mardi 27 novembre 2018 que le conseil national du dialogue social a été officialisé à l’occasion d’une conférence à laquelle ont pris part les principaux syndicats, UGTT, UTICA et UTAP, et le chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Le principal objectif de ce conseil est d’organiser le dialogue social afin de mieux gérer les conflits. Conformément au décret gouvernemental numéro 676 de l’année 2018, il est composé de 105 membres : 35 représentants du gouvernement, 35 représentants de l’organisation des travailleurs la plus représentative, 30 représentant de l’organisation des partons la plus représentative (non agricole) et 5 représentant d’employeurs du secteur agricole.
Comme souligné précédemment, le but et de mieux organiser le dialogue social. Le Conseil aura la lourde charge d’assurer un climat social paisible, de défendre les investissements et les bonnes conditions de travail. Il est également chargé de veiller au respect de la législation sociale. Le conseil sera aussi amené à s’exprimer sur les réformes présentées par le gouvernement dans le domaine économique et social.
D’un autre côté, le nouvel organe aura pour mission de mener des études sur le contexte social afin de mieux gérer les conflits. Pas seulement : le conseil national du dialogue social se prononcera aussi sur le SMIG dans le secteur agricole et non agricole. Son rôle consistera également à améliorer le rendement des entreprises à travers la gestion des relations professionnelles et la résolution des conflits sociaux. Les conventions internationales ne seront pas en reste, puisque le Conseil sera, là encore, amené à émettre son avis. Dans ce même contexte, il sera chargé d’élaborer des rapports qui seront expédiés à l’organisation mondiale du travail.
Par ailleurs, chaque année, un rapport sera rédigé sur les activités du conseil national du dialogue social. Le document sera présenté au président de l’ARP, au président de la République et au Chef du gouvernement. Selon le décret numéro 676 de l’année 2018, le rapport doit être soumis durant le premier trimestre suivant l’année qui s’est achevée. Il doit, de surcroît, être publié en ligne. Quant au budget du conseil, celui-ci sera rattaché à celui du ministère des Affaires Sociales.
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