L’affaire de la vente aux enchères des pièces historiques du temps des Bey continue de faire couler de l’encre. Toutefois, la Tunisie a remporté une petite victoire puisqu’une bonne partie des pièces a été retirée selon une annonce de l’ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO.
Intervenant dans Sbeh El Khir Week-end ce samedi 6 juin 2020, le Directeur général de l’Institut National du Patrimoine (INP), Faouzi Mahfoudh, a assuré que les autorités tunisiennes s’étaient mobilisées dès le début. Il s’agit, aujourd’hui, de faire en sorte de récupérer les pièces en question. La question qui se pose, aussi, est de savoir comment ont-elles pu être acheminées vers la France, compte tenu de la fermeture des frontières et, surtout, de leur valeur inestimable.
Ces biens précieux appartiennent, rappelons-le, à la période beylicale en Tunisie. Ils devaient être exposés à l’hôtel de Drouot à Paris le 11 juin 2020. Une plainte a été déposée par l’INP. Soulignons, aussi, que le chargé du contentieux de l’État s’est saisi de cette affaire et ce suite à un entretien avec l’ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO, Ghazi Ghrairi.
Plusieurs zones d’ombre règnent encore dans cette affaire, notamment au sujet des personnes impliquées dans ce trafic.
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