Transfert de devises : la faible part de la diaspora tunisienne

En 2018, la diaspora de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord a envoyé quelques 59 milliards de dollars vers leurs pays d’origine respectifs selon une note d’information publiée par la Banque Mondiale (BM) relative à la migration et au développement.
Les TRE (tunisiens résidents à l’étranger) détiennent une faible part sur ces 59 milliards de dollars : 2 milliards. L’Egypte, selon la BM, est le principal pays qui reçoit les transferts de sa diaspora à l’étranger avec une enveloppe de 27,7 milliards de dollars.
Les Pharaons sont suivis des libanais (7,8 milliards de dollars), des marocains (7,4 milliards de dollars), des jordaniens (4,4 milliards de dollars), des yéménites (3,4 milliards de dollars), des Palestiniens (2,7 milliards de dollars), des algériens (2,15 milliards de dollars), des tunisiens (2 milliards de dollars), des syriens (1,6 milliard de dollars) et des iraniens (1,4 milliard de dollars).
D’autre part, la BM a indiqué que le transfert d’argent a progressé en 2018 en Europe et en Asie Centrale avec une hausse de 20 points par rapport à 2017. On compte une augmentation de 13,5 points en Asie du Sud, de 9,8 points en Afrique subsaharienne, de 9,3 points en Amérique latine et aux Caraïbes, de 9,1 points au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et de 6,6 points en Asie de l’Est et au Pacifique.
D’après la BM, l’augmentation constatée au niveau du transfert d’argent s’explique notamment par la solidité de l’économie et de l’emploi aux États-Unis, mais également par le rebond économique observé dans les pays du Golfe et en Russie.
Qu’en est-il de 2019 ? Pour l’institution mondiale, on devrait s’attendre à une hausse modérée au niveau des transferts d’argent à cause du ralentissement de la croissance mondiale. Au total, les transferts mondiaux devraient atteindre 715 milliards de dollars cette année d’après la même source.

Related posts

Sousse accueille une croisière française avec 165 passagers à bord

Adel Chouari, DG du RNE dévoile « RNE Corporate » et une série de nouveautés

Nouvelles règles d’origine : une révolution silencieuse pour le commerce extérieur ?