Lors d’une intervention faite ce matin du 14 septembre au micro de l’émission « Yaoum saïd », Tarek Bouaziz, directeur général du transport terrestre a révélé que la société du transport de Tunisie n’utilise que 40% seulement de sa flotte de métros et de bus.
L’invité de la radio Nationale a reconnu l’existence d’un grand nombre de problèmes au niveau de l’offre. Il a toutefois assuré que plusieurs tentatives sont actuellement en cours pour sauver le transport public. Et ce, note-t-il, en optant pour une nouvelle stratégie.
Tout en indiquant que le secteur du transport est extrêmement couteux et nécessite de grands investissements, Bouaziz a souligné que le ministère travaille sur la réhabilitation de la flotte afin de répondre aux besoins des citoyens.
Extrêmement cher!
Il a révélé dans ce même ordre d’idées que le coût d’achat d’un seul bus simple peut atteindre 700 mille dinars alors que celui d’un double-bus peut atteindre jusqu’à 900 mille dinars.
Il a expliqué que la moyenne d’âge de la flotte est très élevée et qu’il y a eu des perturbations au cours des dernières années au niveau de l’acquisition, ce qui a eu de l’impact sur le taux de disponibilité opérationnelle de la flotte laquelle se détériore. Ceci l’est davantage si l’on compte les actions de pillage et de saccage que subit la flotte.
Dans ce sens, le responsable a noté qu’en ce qui concerne les lignes du réseau ferreux rapide (RFR), la ligne E qui relie la Place Barcelone à la station Bougatfa a atteint 100% de son taux de préparation, ce qui contribue à alléger la pression. Il a ajouté dans ce même ordre d’idées que la ligne D liant la station de la Place Barcelone à la station de la Kobaa à la Manouba sera graduellement exploitée. Et ce, dès le troisième trimestre de l’année en cours, ce qui allégera de façon notoire la pression sur les bus.
Le responsable, a par ailleurs indiqué que le parc de métros légers sera renforcé, d’ici la fin de l’année. Et ce, en faisant passer le nombre de wagons de 42 à 56