Le manque de moyens matériels empêche la TRANSTU de fournir des services de qualité, mais pas seulement : quelques agents sont à l’origine de certains désagréments causés aux usagers : retards, changements d’itinéraires et bien d’autres.
Ce fut le cas pour la ligne 28 des bus de la TRANSTU, reliant Bab Saâdoun à Carthage Salambo. Depuis lundi 12 juin, un chauffeur refuse de parcourir la totalité de son itinéraire, indiquant aux usagers abasourdis que le bus s’arrête devant la Foire du Kram et qu’un autre suivra pour les transporter au terminus. Sauf que cet autre bus n’est jamais arrivé. La raison était étonnante : « il se fait tard ! », s’est contenté d’indiquer un agent, laissant sur la route des usagers livrés à eux-mêmes et condamnés à parcourir des kilomètres à pieds pour arriver chez eux avant la rupture du jeûne.
Contacté par Réalités Online, Mohamed Chemli, directeur de l’information au sein de la TRANSTU, confirme qu’il s’agit bel et bien d’une infraction commise par les agents, étant donné que l’entreprise nationale n’a publié aucun avis sur un éventuel changement d’itinéraire. « Une enquête sera ouverte », assure-t-il, appelant les citoyens à rapporter le numéro des bus l’horaire de leur passage à la TRANSTU.
