Il ne se passe pas une seule journée sans que les usagers se plaignent des services de la TRANSTU : retards, tram ou bus en piètre état ou surchargés, … Face à cette situation désastreuse, l’entreprise nationale assure qu’elle oeuvre pour l’amélioration de la qualité de ses services. « Nous comptons renforcer notre flotte par le biais de nouvelles acquisitions de bus », assure Salah Belaïd, PDG de la TRANSTU, qui souligne que la société compte 200 bus supplémentaires par rapport à l’an dernier.
Le dernier contrat d’acquisition de bus a coûté à la TRANSTU 180 millions de dinars selon Salah Belaïd, qui déclare que 30 bus ont récemment été réceptionnés. La société devrait en recevoir 148 autres au cours de cette année. Deux autres tranches sont attendues en 2018 et 2019 – 173 bus par an -. Toujours dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services, le PDG précise que la TRANSTU travaillera sur la réduction du nombre de retards et sur la réduction de la durée des trajets.
Autre point soulevé par Salah Belaïd : le harcèlement sexuel dans les transports en commun. La TRANSTU, selon le PDG, ne ménage pas ses efforts pour lutter contre ce phénomène, rappelant qu’elle s’est associée au CREDIF dans cette optique. « Il est important de faire face à ce phénomène. La surcharge des moyens de transport ne constitue pas la seule explication de sa propagation. Il existe des raisons à la fois culturelles, sociales et même pathologiques », explique-t-il.