La nuit de jeudi 28 mars 2024 est loin d’être paisible pour les habitants du nord de la Cisjordanie et de certaines régions de Syrie. Une série de secousses sismiques, dont une de magnitude 3,2, a frappé la région, semant la peur et l’inquiétude.
Le Service géologique a enregistré la secousse principale aux alentours de 20 heures locales. L’épicentre se situait en Cisjordanie, et des villes comme Naplouse et Jénine ont été secouées.
Fort heureusement, aucun dégât majeur n’a été rapporté.
En Syrie, les stations sismiques ont enregistré quatre tremblements de terre depuis mercredi soir. Le plus important, d’une magnitude de 2,2, a été ressenti dans la région de Raqqa.
Ces secousses sismiques, bien que relativement faibles, n’en sont pas moins un rappel de la fragilité de la région et du risque permanent de tremblements de terre plus importants.
Il sied de souligner qu’en 2011, un tremblement de terre de magnitude 7,2 a frappé la Syrie, faisant plus de 1 000 victimes et des milliers de blessés. Les tremblements de terre ne font qu’aggraver la situation des populations déjà fragilisées par le génocide mené par l’Occupant.
En Cisjordanie, les habitants vivent sous occupation israélienne, et les infrastructures sont souvent vétustes et mal entretenues. En Syrie, la guerre civile qui dure depuis plus de dix ans a détruit une grande partie du pays, et les services de secours sont souvent débordés.
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