Dans la nuit du vendredi au samedi 6 avril 2024, un acte abominable a secoué le quartier populaire Jbel Lahmer à Tunis. Un homme a perpétré un triple meurtre, tuant son ex-femme Sabrine, sa mère Souad et son oncle maternel. Ce crime atroce survient au lendemain du prononcé de leur divorce, mettant en lumière les failles du système de protection des victimes de violence conjugale.
Le drame qui a frappé cette famille était malheureusement annoncé. Avant le divorce, la femme avait déjà porté plainte contre son ex-mari pour des menaces de mort répétées. Malgré cela, les autorités sécuritaires n’auraient pas pu prendre de mesures concrètes pour protéger la victime, arguant qu’aucune agression physique n’avait encore eu lieu et qu’elle ne disposait pas d’un certificat médical attestant de ces menaces. Au lieu d’arrêter le suspect, elles se sont contentées de le convoquer et de lui faire signer un document l’engageant à ne pas agresser sa femme.
Cependant, quelques jours plus tard, le cauchemar est devenu réalité. Armé d’un marteau, le meurtrier est entré par effraction dans le domicile familial de son ex-femme, mettant fin à la vie de celle-ci ainsi que de sa mère et de son oncle maternel. Le silence qui régnait dans la maison a alerté les voisins, qui ont rapidement contacté les autorités. Ces dernières semaines sont immédiatement dépêchées sur les lieux et les trois corps ont été retrouvés dans une mare de sang.
Le meurtrier a finalement été appréhendé, mais malheureusement, l’intervention est intervenue trop tard pour sauver les victimes innocentes.
Ce terrible événement soulève des questions cruciales sur la manière dont les victimes de violence conjugale sont protégées et soutenues par les autorités. La nécessité d’une révision urgente des politiques et des procédures en matière de violence domestique est évidente. Il est impératif que les signaux d’alarme émis par les victimes soient pris au sérieux et que des mesures préventives adéquates soient mises en place pour éviter de tels drames à l’avenir.